Prudentia Gras-Villon (1435-1501) Trois contredits

Description

Le paléolinguiste D. Clérembaux apporte à ce que l’on appelle désormais « l’affaire Prudentia » un éclairage insolite et totalement nouveau.Extrait  Détail d’un vitrail de l’église de La Chapelle-Rainsouin,Mayenne. (Doc. Bernard Chardon.) La vie tumultueuse de cette poétesse, malheureusement oubliée aujourd’hui, est intimement liée à celle de François Villon. L’existence de ce dernier comportant de nombreuses zones d’ombre, on voit fleurir çà et là billevesées et conjectures : en témoignent les travaux de certains exégètes du Maître de Montcorbier, faisant de cette pauvrette une fille d’aubergistes…Première grossière erreur…P. R. Gravillonnetz est certes bien née à Béhuart (dans l’actuel Maine-et-Loire), le dimanche 2 juillet de l’an de grâce 1435. Son père, qui ne tenait nulle auberge, était un pêcheur de grenouilles réputé, fournisseur en cuisses de la Cour du roi René d’Anjou. Ces précisions biographiques sont avérées et vérifiables auprès des héritiers de Jean-Pierre Brisset, dont on peut consulter les œuvres complètes – riches en références batraciennes – à la bibliothèque de La Ferté-Macé (Orne).Avecques fratrie et drosles du voisinageSornillais bords de Loere en mon aagePor raines et rainettes du Roy RenéEsbaudie par leur refrain esmerillonné(in Follastreries des filles de Loère)