Description
Format : 10,5 x 15 cm. Noir et blanc. 60 pages.
Version PDF : Pasteur_web
Extrait
Drame à Méailles
Le 25 février 1886, Léon Honnorat, avocat-avoué à Castellane, écrit une lettre pressante au sous-préfet de cette même ville. Il y a quelques jours, un parent par alliance vivant à Méailles, Casimir Sauvan, a été mordu par un chien que l’on pense enragé. Comme l’article 10 de la loi du 21 juillet 1881 sur la police sanitaire des animaux le stipule, le chien soupçonné d’être enragé a été abattu, décision qui ne peut être différé[e] sous aucun prétexte. Sa dépouille a été conservée à la mairie de Méailles. Si la rage de l’animal est soupçonnée, elle n’est pas prouvée car, poursuit Léon Honnorat, le défaut de vétérinaire a empêché jusqu’ici l’examen. Et il conclut :
« si ce chien était enragé, M. Sauvan n’aurait plus qu’une ressource : recourir aux soins de M. Pasteur ».




