Louis Pasteur et les Alpes du Sud

Hiver 1886. Quelques mois après la découverte du vaccin contre la rage par Louis Pasteur, deux personnes mordues par un chien enragé dans un village des Alpes du Sud se rendront à Paris, malgré les difficultés liées à l’hiver, et seront sauvées par le traitement  mis au point par le savant. Preuve, pour Olivier Joseph, que cette région « reculée » du pays n’est pas étanche aux grands courants qui traversent la société de l’époque, qui y circulent comme les personnes et les marchandises, même au plus profond de l’hiver!

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Description

Format : 10,5 x 15 cm. Noir et blanc. 60 pages.

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Extrait

Drame à Méailles
Le 25 février 1886, Léon Honnorat, ­avocat-avoué à Castellane, écrit une lettre pressante au sous-préfet de cette même ville. Il y a quelques jours, un parent par alliance vivant à Méailles, Casi­mir Sauvan, a été mordu par un chien que l’on pense enragé. Comme l’article 10 de la loi du 21 juillet 1881 sur la police sanitaire des animaux le stipule, le chien soupçonné d’être enragé a été abattu, décision qui ne peut être différé[e] sous aucun prétexte. Sa dépouille a été conservée à la mairie de Méailles. Si la rage de l’animal est soupçonnée, elle n’est pas prouvée car, poursuit Léon Honnorat, le défaut de vétérinaire a empêché jusqu’ici l’examen. Et il conclut :
« si ce chien était enragé, M. Sauvan n’aurait plus qu’une ressource : recourir aux soins de M. Pasteur ».