Francoquin V. Dans le Grand-Marécage

Pas de compromis, un seul chef : Francoquin !

Publié en 1971 par Belfond sous le titre Le Condottiere, sans référence expli­cite aux « Aventures de Francoquin », ce dernier volet du cycle nous montre un général déterminé à exporter la Révolution dans son pays. Pour préparer sa guerre civile, Francoquin, accompagné d’Abigail sa maîtresse, de N’a-qu’un-Œil son bras droit, de Labosse son conseiller, et de Max qui joue de la trompette, recrute des mercenaires. Du Grand-Marécage, région déshéritée où le marxisme des frères Cyclopus a triomphé naguère, il reviendra pourvu en héros malfaisants, en armes et en idées. Si sa randonnée héroï-comique et l’éventail « idéologique » de ses recrues rabelaisiennes constituent le fil tonitruant du roman, la politique et la morale y brossent l’image prémonitoire d’un avenir de ruines et de désolations…

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Description

N’est pas vendu séparément. Voir : coffret Francoquin.

Format : 14,5 x 21 cm. Noir et blanc. 300 pages

Illustrations de l’auteur.

Version PDF : francoquin5

Extrait

« – Je suis nommé Ministre dans mon pays !
Les moins perspicaces ébauchent les félicitations d’usage, mais…
– C’est une catastrophe ! poursuit Francoquin véhément. Quand on est Ministre, on a un fil à la patte, et on pratique la politique d’un autre ! Et c’est pour ça qu’on me nomme ! Mais je vois les choses autrement, et le moment est venu de vous en dire deux mots. Je veux combattre l’injustice. Abolir les privilèges, les combines, l’exploitation éhontée de l’homme pauvre par l’homme riche. Je veux l’égalité. Mon but, c’est l’instauration de la République. Et on ne gagne pas la République en intriguant avec des arrivistes, des tricheurs et des domestiques. Justice. Liberté. Égalité. Travail. Pas de pacte avec le Capital, avec les sociétés, avec les fascistes ou les populistes. Ministre ? Pour me contenter de gagner de l’argent en fraudant, trichant, ou prévariquant ? Tel n’est pas mon propos ! C’est le pouvoir suprême que j’ambitionne de détenir, pour instaurer la République ! »

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« Yak Rivais a réussi à créer un personnage de légende. » Alain Penel, Tribune de Genève.
« Un récit picaresque d’une étourdissante fantaisie et d’une joyeuse truculence. » Louis Gerriet, Les écrivains dans la balance.
« Rappelons que le Grand Prix de l’Humour noir a su souvent choisir ses lauréats. Il ne s’agit pas de donner des lauriers à la gaudriole. » Catherine Claude, Europe.

 

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