Description
Format : 14,5 x 22 cm. Quadri. 216 pages.
Extrait PDF : ernest-web_ext
Pour fêter les cent ans d’Ernestine (1910- ?), voici une anthologie de lettres de la « vieille dame indignée », comme l’appelait affectueusement Télérama. De 1999 à 2005, Ernestine a adressé plusieurs centaines de lettres sur des sujets qui la tracassaient : de l’art d’obtenir la carafe promotionnelle sans acheter le fromage (elle craint d’attraper la « mystériose ») à la guerre du Kosovo ; de la recette des Petits Lu 100 % pur beurre aux avions de chasse qui empêchent ses poules de couver ; des livres de poche mal collés à ses premiers essais de poésie rustique…
Nous publions également certaines réponses reçues par Ernestine.
Véritable star de la littérature épistolaire, Ernestine a été adaptée en 2006 au théâtre par la compagnie Mêtis. Sollicitée par Jean Lebrun, elle lui confiera des lettres à lire dans son émission de France-Culture.
Exclusivité de cette édition :
un dictionnaire biographique pour tout savoir d’Ernestine.
L’auteur
Née Troispoux à Botz-en-Mauges au début du siècle dernier, Ernestine a longtemps vécu à Coutures (Maine-et-Loire), dans un troglodyte, ce qui lui a permis d’échapper à la canicule de 2003. Lectrice assidue du bibliobus, elle a lancé en 2000 une grande campagne contre le prêt payant en bibliothèque
(La Brouette et les Deux Orphelines, Davy/Deleatur) et écrit des centaines d’autres lettres qui ont été réunies dans trois volumes : Ernestine écrit partout (Ginkgo). En 2006, elle a disparu.
L’illustratrice
Émilie Harel a illustré de nombreux ouvrages jeunesse aux éditions Larousse, Glénat, La Martinière, Syros, Bayard Presse…
La presse en a parlé
« Sa plume s’envole […] avec toujours cet envoi final, qui cingle comme le Z de Zorro : “… et j’espère que ma lettre vous trouvera de même”. » Télérama.
« Coutures voit débarquer des admirateurs de toute la France, qui cherchent, sinon à l’approcher – elle est insaisissable –, du moins à humer une atmosphère et des lieux qu’elle campe à merveille dans sa correspondance. » La Vie.
« De l’humour railleur et mordant, qu’on ne tolérerait pas d’un gamin mais qu’on pardonne (en riant jaune) lorsqu’il vient d’une grand-mère irrévérencieuse. »
Le Courrier de l’Ouest.