Description
Par le Sâr Qizil Geri, biokänticien
Format 10,5 x 15 cm. Noir et blanc. 76 pages.
Version PDF : secrets_web
Enfin révélés ! Les Dix Secrets Sumériens nous sont parvenus par une incroyable chaîne de solidarité, des lointaines prêtresses d’Ishtar à la dernière d’entre elles, Inanna Smith, qui a confié ces Dix Secrets au Sâr Qizil Geri afin que tous, hommes et femmes, nous puissions en bénéficier.
Extrait
Secret 3. Le pouvoir des pierres.
« Le dieu Enki, qui lui-même est né de l’argile primordiale de l’Apsû [la masse d’eau douce sur laquelle flotte la terre], demande à sa mère, la déesse Namma, de façonner un homme avec de l’argile. La déesse mouille la terre et elle lui donne vie : “Quand tu auras pétri le cœur de l’argile provenant des rives de l’Apsû, on donnera forme à ce fœtus.” »
Tablette AO 7036, Musée du Louvre.
L’argile n’est pas la pierre. En Mésopotamie, trop loin des montagnes, on ne connaît que cette matière souple, issue de la décomposition de la Terre-Mère. Le Dieu-Père, en revanche, vit dans les montagnes, là où la pierre est dure et peut affronter les millénaires. Les tablettes d’Ur nous racontent une histoire stupéfiante : les prêtresses d’Ishtar étaient en relation secrète avec une secte d’adorateurs de la montagne, qui vivaient au pied du mont Ararat, à plus de mille cinq cents kilomètres. Après un voyage périlleux et fatigant, les servantes d’Ishtar se dépouillaient de leurs vêtements et se laissaient enfouir dans une sorte de sarcophage de pierre volcanique, sans nourriture, pendant un mois. Elles repartaient ensuite vers le sud, sans un mot. Une des tablettes parle de « minéralisation », ce qui semble suggérer une métamorphose profonde du corps physique des prêtresses. Espéraient-elles ainsi acquérir une sorte d’immortalité ? Il est question, sur la même tablette, d’une Inanna qui aurait vécu mille ans (ou mille jours, en fonction de la traduction). On peut également rapprocher ces rituels de certaines pratiques taoïstes.
La lithothérapie est bien connue et pratiquée par de nombreuses civilisations. Aujourd’hui décriée par la faculté, elle est pourtant source de bien-être, voire de régénérescence. Il y a deux formes principales de lithothérapie : ingestion d’un broyat fin, éventuellement associé à un macérat glycériné ; mise en contact, soit en se tenant devant le cristal, soit en le portant sur soi. Cette thérapie ancienne, héritière des pratiques des prêtresses d’Ishtar, n’expose plus les adeptes aux foudres de l’Inquisition, seulement aux sarcasmes des rationalistes – qui, pour certains, ne s’en privent pas en cachette (on a des preuves).
Notons que le cristal ummite (voir ci-dessous pour son utilisation) a des propriétés physico-chimiques exceptionnelles. Analysé au microscope à balayage électronique, il révèle une structure hélicoïdale anamorphique, ce qui lui permet d’absorber des pressions considérables – par exemple, au fond des océans où se trouvent certains dépôts secrets des Ummites. Il change également de couleur, comme l’a révélé l’interféromètre à spectrométrie par transformée de Fourier : cette propriété, unique, pourrait être utilisée dans les futurs ordinateurs quantiques, voire pour remplacer les boules à facettes des dancings, très énergivores.
Notre Centre de Remodelage Personnel propose des stages de lithothérapie. Les cristaux utilisés proviennent de la planète Ummo, garantie d’une efficacité absolue. Ils sont renouvelés régulièrement, lorsque leur charge énergétique diminue sous un certain seuil. Les stages sont encadrés par des lithothérapeutes agréés, formés sur Ummo. Ils sont compatibles avec les stages précédents.
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